For more than 25 years, Philippe Armenier has been carrying on a love affair with biodynamic farming; first in the vineyards of his family's famed Domaine de Marcoux, and passionately spreading the teachings of Rudolf Steiner throughout the vineyards of California since 2001.
Widely recognized as North America's leading Biodynamic Consultant, Philippe has established a world-class Biodynamic conversion program along the West Coast of the United States.
Philippe Armenier grew up steeped in the rich history and traditions of Chateauneuf-du-Pape, playing rugby, working in the vineyards and winery, learning the craft of winemaker alongside his father, lifelong winemaker Elie Armenier. "My father taught me to love the vineyard, and to love the earth. As a winemaker, that was his greatest lesson, but from my mother Jacqueline, I learned the love for plants."
Though he briefly considered studying art and pursuing a career as a longbow maker, Philippe followed in the footsteps of numerous generations of the Armenier family (whose roots in Chateauneuf-du-Pape date back to at least 1344). He earned his Viticulture and Oenology degree in Avignon in 1973.
In 1980, after the passing of his father, Philippe took over as winemaker at Domaine de Marcoux. Like all the vineyards in the region, Domaine de Marcoux had adopted chemical-based farming decades before, and as years went by, Philippe began to notice a decline in the health and vitality of his soils and wines.
"I spoke with chemical companies to see what could be done," says Philippe, :but they just wanted to sell me more product, so I started to ask myself how I could farm differently." He looked at organic farming, no way.
He found his answer when his wife Brigitte offered him The Agriculture Course - Rudolf Steiner's eight lectures from 1924 on the "Spiritual Foundations for a Renewal of Agriculture. Says Philippe, "Reading about Biodynamics was like falling in love."
With legendary Biodynamic pioneer and Château Gaillard winemaker François Bouchet hire as his consultant, Philippe began testing Biodynamic techniques on 20 acres of Domaine de Marcoux in the winter 1989/1990. He was so impressed with the results that he transitioned the whole vineyard the next fall, after the harvest, making it the first estate in Châteauneuf-du-Pape to implement Biodynamic farming practices.
Using these techniques, Domaine de Marcoux soon achieved new heights, “one of the greatest wine estate in the world profiled in my book” wrote Robert Parker, culminating in a perfect 100-point score for their Chateauneuf du Pape, Domaine de Marcoux, cuvee Vieilles Vignes.
This success achieved, Philippe yearned for new challenges. "There was a voice inside me that wanted to spread the word about biodynamics. It wasn't a logical decision to take my wife and children, to leave the big house, the famous vineyard and my winemaking reputation behind, and start over - but it was something I had to do." In 2001, after selling his third of the Domaine de Marcoux to his two sisters and english distributor, Cave Cru Classe, spending several years traveling, Philippe and his family arived in California.
To build his portfolio of consulting clients, Philippe literally began by knocking on winery doors. His passion was infectious, and he soon established relationships with some of the most acclaimed wineries on the West Coast. More than 3,000 vineyard acres have now transitioned to Biodynamic farming practices under Philippe’s guidance, with approximately 1,000 of these acres achieving Demeter certification.
“My dream is to see thousands of more acres of Biodynamic vineyards,” says Philippe. and I will never stop knocking at doors “.
In 2016 Philippe started Biodynamic consulting with 2 coffee farms located in the Panama's Chiriqui Province, Finca Deborah and Finca Morgan.
RUBRIQUE RUGBY
De notre envoye special Michel DESFONTAINES
Article pary dans RUGBYRAMA
Philippe Armenier, viticulteur de Chateauneuf-du-Pape, est passe en quelques mois de la Troisieme a la Premiere Division au sein du pack avignonnais. Il symbolise le nouvel esprit d'Avignon, soucieux d'avoir plus d'atomes crochus avec le terroir.
CARCASSONE - Une carriere solide.C'est le moins qu'on puisse dire du XV d'Avignon. Champion de France de Troisieme Division en 1965, il ne passe que quatre annees de classe preparatoire en Seconde Division. Eleve regulier, il est depuis 1970, epoque de sa montee parmi l'elite, de toutes les phases finales en seizieme. Seule exception: 1968.
Cette rapide mutation et cette aptitude a se degager chaque annee des poules de huit montrent que le rugbu avignonnais a de solides appuis. Qu'il peut meme essuyer une defaillance qui le ramene dans le groupe B et reprendre aussitot son rang au sein du premier groupe.
Il est vrai que la ville cultive avec assiduite son jardin sprtif. Qu'elle met le football de Deuxieme Division, le basket de Premiere Division, le jeu a XIII et le rugby a XV a l'abri des soucis financiers qui peuvent empoisonner la vie d'un club. Comme ses concurrents des autres disciplines, Avignon avance en terrain sur. Meme si la population n'a pas de petits globules ovales dans le sang comme peuvent en avoir les vignerons biterrois ou les montagnards pyreneens.
Avignon menait une vie un peu artificielle. Il lui manquait la passion d'un terroir qui ne se reconnaissait vraiment dans les couleurs bleu et blanc des hommes de Burgel que dans l'euphorie des succes. Cette complicite avec son environnement, le rugby avignonnais s'emploie aujourd'hui a la tisser.
"Il s'agit pour nous de creer une veritable emulation au sein du club", rappelle Jean Lartigue, le directeur sportif qui est entoure de Burgel, plus specialement charge des avants, et de Martin, entraineur des lignes arrieres. "On s'apercoit que les joueurs peuvent difficelement rester motives toute une saison s'il n'a a pas de climat de supporters autour d'eux. Quand on a ses amis, sa famille dans la tribune pour le match, on est beaucoup plus concernes sur le terrain. ET si on a fait une mauvaise partie, on en entend parler en semaine. C'est pourquoi nous nous sommes tournes vers les clubs du comite. Un joueur comme ARmenier, par exemple, nous apporte un petit noyau de spectateurs qu'on ne voyait pas auparavant. Ses amis de Chateauneuf-du-Pape viennent le voir. Et cela cree une autre ambiance. Les joueurs ne peuvent qu'etre sensibles a une telle evolution."
Moustache gauloise, puissant gabarit: 1, 98 m pour 98 kg, Philippe Armenier est un peu le symbole de la nouvelle politique du club. Ce proprietaire recoltant de vingt-quatre ans coulait des jours tranquilles entre sa vigne, so vin et le rugby. Il jouait tout pres de ses ceps, a Chateauneuf-du-Pape. Une bonne petite equipe de Troisieme Division qui s'est qualifiee l'an dernier pour les seiziemes de finale contre Gueugnon. Le gabarit d'Armenier faisait la loi en touche. Six mois plus tard, le vigneron enfilait le maillot d'Avignon. Il faisait ses debuts en Premiere Division. Sauter une classe n'est jamais facile. De plus, Avignon evoluait dans une poule serree. Brive, Perpignan, Montferrand, Philippe Armenier les connaissait de reputation. Et voila qu'il allait les affronter sur le terrain.
"Le debut de saison a ete rude pour moi," reconnait ce geant. D'abord sur le plan de la condition physique. A Chateauneuf-du-Pape, je m'en tirais facilement. Mais dans le groupe I de la Premiere Division c'est un tout autre rythme. L'adaptation m'a demande pas mal d'efforts. Et puis il y a le jeu lui-meme, il exige plus de maitrise technique collective. Les fautes pardonnent rarement."
Il y a au moins un secteur ou Philippe Armenier s'est vite senti a l'aise.C'est celui de la touche. Sa puissance de jambes exceptionnelle, sa taille lui facilitent les choses. Par sa morphologie, sa tonicite, il rappelle un peu Michel Sappa. Philippe Armenier est, de plus, adroit et bien coordonne. Il se sent de plus en plus a l'aise balle en main. Il est rare qu'il enterre un ballon. Avec Daniel Pastor, blesse, que le club ne pourra pas recuperer avant une quinzaine de jours, il forme un tandem complementaire. Pastor a la puissance du seconde ligne de soutien. Armenier, avec ses qualites naturelles, son abattage potentiel, a devant lui une carriere prometteuse.
Au bout de quelques mois, il a reussi a s'adapter aus exigences de la Premiere Division. L'hommes est serieux, a soif d'apprendre. Le metier de vigneron lui a appris la patience et lui a donne le gout de l'effort.
"Je n'ai as eu de probleme pour concilier mon metier et le rugby de Premiere Division. Le travail de viticulteur est aujourd'hui facilite par la mecanisation. On n'a plus besoin de manipuler des futs ou des caisses de vin a la main. Il y a des engins pour cela."
Pur vauclusien, puisqu'il est ne a Sorgues, Philippe Armenier est le type meme du joueur du terroir comme Avignon aimerait en mettre beaucoup dans son moteur pour gagner son pari regional.